mercredi 8 avril 2015

1904 L'ENTENTE CORDIALE


8 avril 1904
ENTENTE CORDIALE ENTRE LA FRANCE ET LE ROYAUME UNI








Théophile Delcassé, 
artisan des accords d'Entente Cordiale d'avril 1904







QUELQUE CHOSE


                                        sur :  SOCIETE NOUVELLE







Signé Vaillant





Le socialisme seul peut consciemment et avec quelque certitude, se rendre compte des phénomènes sociaux nouveaux annonciateurs de la société nouvelle, et en accélérer les effets.







8 avril 1904 : Entente cordiale entre la France et le Royaume Uni.




Même jour, autre année.


1892 : naissance de Mary Pickford, actrice américaine
(† 29 mai 1979).







L’Entente cordiale 
est la compréhension diplomatique par laquelle la France et le Royaume-Uni tentent de régler leurs antagonismes, en premier lieu le partage de l'Afrique, sous le règne du roi Louis-Philippe, puis sous la Troisième République.
L'expression d'« entente cordiale » est utilisée par Guizot peu après 1830 et l'avènement de Louis-Philippe d'Orléans comme roi des Français (1830-1848).
Une première entente cordiale entre la France et le Royaume-Uni est concrétisée avec les deux séjours que fait la reine Victoria chez le souverain français en 1843 et 1845, au château d'Eu en Normandie.
Sous la Troisième République, un nouveau rapprochement est effectué entre les deux pays, sous le même nom d'entente cordiale : la France et le Royaume-Uni signent en 1904 une série d'accords bilatéraux désignés sous ce nom. Ces accords constituent le socle de la Triple-Entente formée avec l'Empire russe.




Le Royaume-Uni et la France signèrent le 8 avril 1904 une série d'accords bilatéraux que l'on désigne généralement sous le nom d'« Entente cordiale ». Ils y résolvaient plusieurs différends coloniaux plus ou moins anciens. Ainsi, outre la question ancienne des droits de pêche français au large de Terre-Neuve, objet du premier protocole, Royaume-Uni et France reconnaissaient par le second protocole la légitimité de la domination de la première sur l'Égypte, du protectorat (l'expression diplomatique de « droit de police » revient à reconnaître de fait le protectorat) de la seconde sur le Maroc. Enfin, le troisième protocole définissait les sphères d'influences respectives des deux nations au Siam, entérinait la souveraineté française à Madagascar et établissait les Nouvelles-Hébrides en condominium franco-britannique. L'année suivante, l'attitude compréhensive du Royaume-Uni envers la position française au Maroc aida à la France à imposer à l'Allemagne le statu quo dans le royaume chérifien (conférence d'Algésiras).
Le Royaume-Uni et la Russie signèrent un accord similaire le 31 août 1907, délimitant leurs sphères d'intérêts respectives en Perse et en Afghanistan. Les deux accords, cumulés à l'alliance franco-russe de janvier 1892, constituèrent la « Triple-Entente ».


Théophile Pierre Delcassé
né à Pamiers (Ariège) le 1er mars 1852 et mort à Nice (Alpes-Maritimes) le 21 février 1923, est un homme politique français de la IIIe République. Il est l'un des artisans du rapprochement de la France et de la Grande-Bretagne qui aboutit à la signature de l'Entente cordiale sous la présidence d’Emile Loubet.




Carte postale française de 1904 montrant Britannia et Marianne 
dansant ensemble, symbolisant la nouvelle coopération des deux nations.










Compte-rendu de ma visite à la médiathèque de Vierzon
le 7 avril 2015.

Je suis passé hier mardi 7 avril à la médiathèque de Vierzon.

On se doute que j’y ai été particulièrement bien accueilli, mais cette évidence ne m’empêche pas de le signaler. Merci pour cette disponibilité, cette compétence et cette amabilité, qui permettent de dire d’ores et déjà avec assurance que l’exposition Vaillant est bien lancée et que cet événement fort de la commémoration Edouard Vaillant à Vierzon ne peut qu’être une réussite.

Disons tout de suite que nous disposons de l’essentiel : une salle de grande dimension, des murs qui se prêtent à la présentation, une plage de temps étendue puisqu’il s’agit de trois semaines, un bâtiment agréable et bien situé, en centre ville avec un grand parking juste en face.

Avec Régis, guide incomparable, nous avons pris les mesures exactes de la salle pour évaluer plus précisément les surfaces dont nous disposons, la commodité des accrochages, l’éclairement (une large baie vitrée est bien placée plein sud), et les dispositions des vitrines qui offrent les conditions de sécurisation suffisantes.

Nous disposons déjà par ailleurs de 26 grands cadres déjà équipés d’un fond rouge que nous garderons étant donné la personnalité d’Edouard Vaillant, et de documents iconographiques de valeur qu’on peut aussi garder tels quels ou, pour d’autres, qui ont été mis à plusieurs dans le même cadre, les replacer dans des cadres individuels pour les mettre davantage en valeur.

Si nous les mettions côte à côte, ils couvriraient déjà plus de la moitié du linéaire de la salle. Evidemment, on les éloignera davantage les uns des autres et on peut dire qu’ils suffisent déjà à couvrir la totalité du périmètre en tant que point forts.
Bien entendu, il faudra les compléter par d’autres cadres, sans doute plus sommairement présentés mais de dimensions équivalentes, sur deux autres lignes théoriques, l’une au-dessus, l’autre en-dessous, en sachant que cet alignement peut être aménagé en fonction des pertinences commandées par les sujets.
Rappelons que le parcours d’Edouard Vaillant se fera selon quatre grandes étapes : Avant la Commune – La Commune – L’exil – Après l’exil. Il sera sans doute souhaitable de faire apparaître une sub-division importante à l’intérieur de cette dernière phase, pour bien distinguer les actions successivement menées « Dans le Cher » puis « A Paris ».

En gros, la ligne centrale sera occupée par l’iconographie la plus forte, celle des portraits notamment.
Celle du dessus, par des rappels du contexte, contexte historique ou les lieux et paysages liés à Edouard Vaillant, ainsi que par des textes en forme de titres et en très gros caractères.
Celle du dessous, celle qui a la plus grande proximité avec les regards, comprendra les clichés précieux mais de moins grande résolution (qui ne peuvent donc être appréhendés que de près) et particulièrement les textes et autographes qu’il doit être possible de lire sans effort.

Les vitrines accueilleront prioritairement les livres liés à Vaillant, les objets éventuels, les autographes originaux bien entendu.

Quant aux objets d’une autre nature, servant au décor de la pièce, ils pourraient être placés très haut et hors de portée. On a parlé d’un drapeau de la Commune. On possède le buste en plâtre d'Edouard Vaillant. On peut aussi penser à recueillir des vêtements, comme des T-shirts au logo des Amies et Amis de la Commune, des écharpes rouges, … Il est même envisagé d’habiller entièrement un mannequin en communard. Pourquoi pas aussi un mannequin en Edouard Vaillant, avec chapeau melon et gilet fin de siècle , comme sur les photos ? Je pense par exemple à ce qu’a fait Rémy Duroir lors de sa conférence sur la Belle Epoque et la photographie.

En ce qui concerne le contenu éditorial et son orientation, car d’une certaine façon une exposition a une orientation éditoriale au même titre qu’un journal ou une revue, il faudra mettre en scène, assumer collectivement et affirmer notre stratégie d’argumentation.
On n’a pas beaucoup de mal à effectuer une typologie de nos destinataires naturels, qui sont pour la plupart des personnes qui ne connaissent pas Vaillant et qui auront là leur premier contact avec le grand homme de Vierzon. D’autre part, il faut prendre en compte ceux qui en ont une vague idée, et qui sont prêts à affirmer que Vaillant est un personnage très secondaire de l’histoire. Michel Pinglaut a fait état de l’attitude surprenante mais sans doute représentative de quelqu’un à qui on disait que Vaillant n’avait pas été retenu pour les célébrations nationales, et qui prétendait s’en justifier en disant qu’on ne pouvait mettre dans ce cadre tous les députés. Or c’est bien là, si ce n’est pas de la mauvaise foi, une réaction due à l’ignorance. Comme si Vaillant était un député comme un autre, comme s’il ne postulait pas, avec des arguments particulièrement solides, au rang des plus remarquables députés de la IIIe République qui en comptait pourtant un si grand nombre. Ne soyons pas trop prompts à épingler là une attitude marquée au sceau du parisianisme, car Vaillant est tout aussi symétriquement méconnu à Vierzon au titre qu’il serait avant tout un élu parisien, et on connaît aussi des exceptions  notables à Paris. Nous savons d’éminents historiens parisiens qui connaissent mieux que personne et le contexte vierzonnais et le rôle éminent de Vaillant, et sur lesquels nous comptons fermement pour animer une conférence à Vierzon, de préférence au Centre des Congrès.
Pour synthétiser, nous sommes placés devant deux options (je ne vois pas en effet la nécessité de faire une exposition tellement neutre qu’elle ne serait que de l’eau tiède).
Soit on fait passer notre message de vérité sur « Vaillant personnage des plus éminents de son temps » avec une certaine retenue, soit on fait dans la quasi provocation en le mettant en tête dans tous les domaines qui importent, prenant ainsi le contre-pied de l’historiographie vulgarisatrice habituelle qui l’ignore systématiquement ou presque. Dans la pratique, on aura sans doute un résultat qui sera intermédiaire entre ces deux curseurs extrêmes, et  c’est le philtre du collectif qui lui donnera sa forme définitive.

Quant aux frais à engager, il me semble qu’après l’énumération que je viens de faire de ce qui est déjà à notre disposition, ils seront relativement limités.
C’est à chacun de voir dans son domaine ce dont il aura besoin. Par exemple, la médiathèque aura peut-être besoin de fonds rouges supplémentaires, de chaînes ou de cordages pour l’affichage des cadres, de supports divers, de moyens de reproduction de documents photographiés ou scanérisés. Contact sera certainement pris avec le service de reprographie. Les coûts dans ce domaine sont donc à évaluer.

Je propose, avec Soraya, de procurer des plaques supports de documents A3, documents réalisés par nous-mêmes ou ailleurs, comme on le souhaitera, sachant qu’une photo de qualité complète et prête à l’affichage (encres spéciales, papier photo et plaque support) revient environ à dix euros l’unité. Quant aux plaques supports indépendamment du type de document qui lui sera destiné, il en faudrait à mon avis un assez grand nombre, peut-être de l’ordre d’une cinquantaine. Je communiquerai les devis dès que je les aurai moi-même, et on pourra prendre une décision assez vite.

Enfin, il a été évoqué la possibilité de projeter ou de passer sur écran plat des documents de type audiovisuel. J’en ai déjà plusieurs à proposer. Un film de l’option cinéma du lycée Edouard Vaillant sur Edouard Vaillant. Un montage photographique d’une émission de radio lycée – toujours Edouard Vaillant – d’après une émission en direct avec des professeurs d’histoire et de français, et l’actuel maire de Vierzon, consacrée à Edouard Vaillant, naturellement. Enfin je peux très bien réaliser un montage de documents photographiques ou iconographiques divers sur Edouard Vaillant.


Je rappelle que cette visite suit les deux événements préparatoires importants qu’ont été la réunion avec Les Amis du Musée et la réunion au siège berruyer de l’Inspection académique. Dans les deux cas, cette exposition s’est révélée d’une importance essentielle dans cette année de commémorations vaillantiques.
Pour les scolaires, c’est la voie privilégiée en raison de son lieu et de son support immédiatement accessibles, surtout si on met en place, ce qui est évidemment prévu, des visites commentées.

Quant aux aides diverses pour l’installation et la garde des documents selon un planning, il me semble qu’avec nos associations diverses (y compris Ciné Rencontres) nous ne devrions pas manquer de personnels volontaires.

Reste à fixer la date de l’inauguration officielle, ainsi que les personnalités incontournables à contacter en espérant qu’elles seront disponibles. Beaucoup ont demandé qu’on contacte Elisabeth Badinter, descendante d’Edouard Vaillant. On doit le faire, car même s’il est peu probable qu’elle puisse se libérer pour cela, la réponse d’une personnalité de cette importance en tous les cas nous sera précieuse.

  
Bien entendu, ce n’est qu’un essai de synthèse et une liste de propositions destinés à servir de support à amendements, discussions, propositions autres, compléments divers,…
Vaillant n’aurait pas toléré autre chose qu’une œuvre exemplairement collective !














Vaillant, pendant ce temps-là...



Vaillant a 64 ans. Il est député de Paris depuis 11 ans.

















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