samedi 17 janvier 2015

1895 FELIX FAURE PRESIDENT


17 janvier 1895


FELIX FAURE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE












QUELQUE CHOSE


                                                                                 sur :  LIBERTE



Signé Vaillant





Il nous faudra toujours marcher en avant, ou plutôt il faudra que l’humanité sans Dieu ni maître arrive à ordonner cette harmonie sociale où par la concordance de la liberté individuelle et de l’action commune comme facteurs de tout bonheur et de tout progrès, disparaisse toute contrainte et tout effort, où par le libre jeu des facultés, individuelles et collectives harmonieusement combinées, l’homme ait enfin la joie de vivre et de contribuer par tous ses actes au bonheur commun, à la joie commune, et au progrès indéfini de la société de solidarité et de liberté, au développement de la société communiste. C’est un idéal lointain peut-être mais déjà visible dont le socialisme est conscient, que nous nommerons communisme.
                                                                             (mars 1896)



Election de Félix Faure à la Présidence de la République française.

À la suite de la démission de Casimir-Perier, il est élu président de la IIIe République par 430 voix sur 801 votants contre Henri Brisson 361 voix le 17 janvier 1895.

Le Président Faure contribue au rapprochement franco-russe, recevant le tsar Nicolas II dans le cadre de l'Alliance franco-russe et faisant une visite officielle en Russie, en 1897. Il participe à l'expansion coloniale, notamment avec la conquête de Madagascar. Mais les relations avec le Royaume-Uni seront tendues avec la crise de Fachoda.

Le mandat présidentiel de Félix Faure est marqué par l'affaire Dreyfus. Félix Faure demeure, par « légalisme commode », hostile à une révision du procès bien que son journal montre que progressivement il est convaincu de l'innocence du capitaine. La presse grinçante le surnomme « Président Soleil » à cause de son goût du faste.


En 1897, il avait rencontré à ChamonixMarguerite Steinheil dite « Meg », épouse volage du peintre Adolphe Steinheil, auquel fut confiée la commande officielle d'une toile monumentale intitulée « La remise des décorations par le président de la République aux survivants de la redoute brûlée. ». De ce fait, Félix Faure se rendit souvent à la villa « Le vert logis », au no 6 de l'impasse Ronsin à Paris, où résidait le couple Steinheil. Marguerite devint rapidement sa maîtresse et le rejoignait régulièrement dans le « salon bleu » du palais de l'Élysée.


Peu de temps après que le couple se fut installé dans le « salon bleu » de l'Élysée (ou le « Salon d'Argent » selon d'autres versions), le chef du cabinet Le Gall, alerté par des cris, se précipita et découvrit le président sans autre vêtement qu'un gilet de flanelle, râlant, allongé sur un divan et la main crispée dans la chevelure de sa maîtresse, tandis que Marguerite Steinheil déshabillée réajustait ses vêtements en désordre. Félix Faure mourut vers 22 heures d'une congestion cérébrale comme on disait à l'époque.




La mort de Félix Faure, au palais de l'Élysée (illustration parue dans Le Petit Journal en 1899).

http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9lix_Faure




Hasard et coïncidence
C’est le même jour, 8 ans plus tard :





1913 : élection de Raymond Poincaré à la Présidence de la République française.






Vaillant, pendant ce temps-là…



Vaillant a 55 ans. Député depuis deux ans, il viendra tardivement à l’appui de Dreyfus, arrêté depuis le 15 octobre 1894, comme Jaurès et Guesde.  En août 1897, les révélations de Bernard Lazare sur le bordereau conduisent à des expertises qui jettent le trouble. Lucien Herr, du Parti des Allemanistes, alerte les milieux intellectuels.
Le 4 décembre, pourtant, aucun des leaders socialistes ne s’oppose au jugement, et Vaillant, comme Jaurès, s’abstient sur le texte de tentative de révision de Schoerer-Kestner. Changement 13 jours après : le Parti Socialiste Révolutionnaire (PSR) de Vaillant est le premier groupe socialiste à prendre parti pour Dreyfus.












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