jeudi 8 janvier 2015

1915 BATAILLE DE CROUY

8 janvier 1915
LA BATAILLE DE CROUY


Une tombe du cimetière de Crouy.





RIEN ENCORE




Peut-être plus tard quelque chose sur :  UHLAN


 étant donné que, 


durant la guerre de 1870-1871, Edouard Vaillant eut directement affaire à eux.



La bataille de Crouy

8 janvier 1915 : Violents combats au nord-est de Soissons, qui marquent le début de la bataille de Crouy terminée le 14 janvier.
Soissons est l’une des villes martyres de la Première Guerre mondiale. D’abord prise le 31 août 1914 par l’armée allemande, elle est récupérée par les Français le 12 septembre 1914 à l’issue de la bataille de la Marne.
L'écrivain Henri Barbusse avait dédié son livre Le Feu à ses camarades tombés à Crouy.




Vaillant pendant ce temps-là...


Vaillant a 75 ans. Il est dans la dernière année de son existence. Avec Jaurès, il a milité contre la montée du militarisme. Après la mort de Jaurès, il est effondré. Une fois  la guerre devenue inévitable, conformément au patriotisme dont il a toujours fait preuve au moins depuis la Commune, il prône la résistance à l'invasion allemande.









GUERRE






ALLEMAGNE      ANGLETERRE






Signé Vaillant :





Il n'y aura pas de progrès humain possible tant que la France et l'Allemagne seront dressées en face l'une de l'autre; ce sont les facteurs essentiels de la civilisation, et comme avec cela le troisième facteur est le facteur anglais, comme nous sommes d'accord avec le Parti Socialiste anglais qui marche également d'accord avec le Parti Socialiste allemand, nous devons, par notre triple effort uni dans ces trois grandes nations socialistes, arriver à établir l'union intime et féconde de l'Angleterre socialiste, de la France socialiste et de l'Allemagne socialiste et, dans les conditions actuelles, l'Angleterre, qui a su se rapprocher de l'Allemagne, doit nous donner son appui pour le rapprochement franco-allemand.
                                                            (4 novembre 1906)







     Quarante ans de régime républicain, si imparfait qu'il fût, ont rendu à la France sa vigueur son énergie. Un irrésistible développement démocratique a fait chaque jour davantage du gouvernement un gouvernement de la nation, et de l'armée, la nation-armée.
Aussi quand, contre la nation, contre la paix que de toute sa volonté, elle avait défendue, éclata, machinée par l'intrigue de l'impérialisme austro- allemand, la guerre, quelle différence avec 1870!
La volonté de se défendre et de vaincre a mis fin à toute division. Un même patriotisme anime tous les esprits, arme toutes les volontés.
La nation est unie. Elle est de cœur avec son gouvernement qui, d'accord avec elle a fait son devoir pour garder la paix. Et elle est sûre qu'il le fera pour le combat, pour la victoire. On n'entend pas, comme en 1870, présage de défaillance, les hur­lements sur les boulevards d'une foule chauvine.
Sur toute la surface du pays, sans jactance, mais conscient de sa force et décidé à en user, tout un peuple s'est levé. Il sait qu'il ne lui vaudrait rien de vivre s'il avait à subir un joug étranger, s'il ne pouvait pas sur son sol libre, être et rester maître de son sort.
Aussi ne pouvant même envisager l'outrage d'une défaite qui pût l'asservir est-il résolu à tout effort, à tout sacrifice, résolu à lutter sans trêve ni cesse jusqu'à la victoire.
                                                          (10 septembre 1914)








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