vendredi 20 février 2015

1892 MORT DE LUCIEN ARBEL


20 février 1892
MORT DE LUCIEN ARBEL

















QUELQUE CHOSE


                              sur :  SOCIALISME SCIENTIFIQUE







Signé Vaillant



C'est de cette grandiose conception de Marx qu'est issue sa critique de la société capitaliste, l'explication de son mode de production, héritier des modes antérieurs et générateurs du mode social nouveau et libérateur. Il a pu ainsi donner non seulement au socialisme des bases scientifiques, mais aussi à l'histoire humaine son fondement économique.










20 février 1892 : décès à Paris de Lucien Arbel, né le    5 septembre    1826    à    Saint-Lupicin    (Jura)   était    député    et    sénateur    de la    Troisième République, fondateur de la Société Française de Matériel Agricole et Industriel (SFMAI).




Même jour, autre année.


1864  : (guerre de Sécession)  :  Battle of Ocean Pond  (en)  en  Floride. 1  861 pertes unionistes et 946 confédérés.
1878  : Vincenzo Gioacchino Pecci,  Léon XIII  (°  2  mars  1810AnagniItalie), (†  20  juillet  1903Rome) devient pape.
1887  (Autriche)  : les accords fondant la  Triplice  sont maintenus. Le ministre des Affaires étrangères autrichien, le comte  Gustav Kalnoky, accepte une modification favorable aux Italiens pour tempérer leurs revendications  irrédentistes.
1888  : Georges Bernanos, écrivain français (†  5  juillet  1948).
1890  (Allemagne)  : les législatives sont marquées par un échec du cartel conservateur qui se voit ainsi privé d'un tiers de ses sièges au profit des libéraux, des sociaux-démocrates et surtout du parti catholique.
1895  : la  Triplice  (AllemagneAutriche-HongrieItalie) est reconduite pour dix ans.

1910  : assassinat du Premier ministre égyptien  copte  Boutros Ghali







IERZON






Lucien Arbel, Célestin Gérard et la Société Française Vierzon
Après avoir été élève à l'École d'Arts et Métiers  d'Aix-en-Provence, et donc  gadzarts, en  1843, il prend la direction des forges de  Rive-de-Gier.
En  1869, il fonde à  Rive-de-Gier, dans la  Loire, face à la Gare de Couzon,  les Forges de Couzon  près de la rivière du même nom à proximité du confluent avec le  Gier. Dans ces ateliers on produisait surtout des roues de locomotives et de wagons.

En 1890, il fonde avec son fils, Pierre Arbel (1858-1934) les Forges de Douai pour la fabrication de wagons et de pièces métallurgiques lourdes. Cette société fabrique des wagons spéciaux pour  houille  et  coke. Un brevet est déposé pour des  wagons  pour transports lourds.
Celui-ci prendra ensuite la direction de l'entreprise.

En  1878, il reprend de Célestin Gérard  les ateliers de fabrication de  tracteurs  et de machines agricoles de  Vierzon et fonde la Société française de matériel agricole et industriel (qui deviendra SFV, avant d'être rachetée par  Case).

Il devient, en  1870, colonel de la  Garde nationale. L'année suivante, il devient  député  de laTroisième République, élu centre gauche de la Loire. Il occupera cette fonction du  8 février1871  au  7 mars  1876. Il devient alors  sénateur.

En  1879, Arbel est réélu  sénateur  et le restera jusqu'au  4 janvier  1888. C'est alors qu'il occupe cette fonction que  Frédéric Auguste Bartholdi  sculpte son buste.





ARBEL  (LUCIEN), représentant à l'Assemblée nationale de 1871, puis sénateur de 1876 à 1882, né à Saint-Lupicin (Jura), le 5 septembre 1826, passa par 1'école des Arts et Métiers d'Aix, puis s'occupa d'industrie métallurgique et prit la direction des forges de Rive-de-Gier. Colonel de la garde nationale en septembre 1870, et, d'ailleurs sans antécédents politiques, il fut le candidat des conservateurs républicains de la Loire aux élections de l'Assemblée nationale du 8 février 1871, et élu, le 10e  sur 11, avec 47,704 voix (69,275 votants et 143,320 inscrits).

Il prit place au centre gauche, et vota également avec les républicains dits « de raison » ralliés à la suite de Thiers. Il opina : le 1er  mars 1871,  pour  les préliminaires de paix; le 10 juin  contre  l'abrogation des lois d'exil; le 30 août  pour  le pouvoir constituant de l'Assemblée; le 3 février 1872,  pour  le retour du Parlement à Paris.

Cependant, il s'abstint, le 24 mai 1873, sur la proposition tendant à ne pas accepter la démission de Thiers. Mais il se prononça, par la suite,  contre  le ministère de Broglie,pour  les propositions Casimir Périer et Wallon,  pour  l'amendement Pascal Duprat en faveur de l'élection des sénateurs par le suffrage universel, et  pour  l'ensemble des lois constitutionnelles. Le 30 juin 1876, M. Arbel, s'étant présenté aux élections sénatoriales de la Loire comme républicain très modéré, fut élu seulement au 3e  tour de scrutin avec 208 voix sur 394 votants et 396 inscrits, contre 181 voix données à M. de Sugny, son collègue de l'Assemblée nationale. Réélu le 5 janvier 1879 avec 283 voix contre MM. de Montgolfier, 121, et de Meaux, 117, il siégea au centre gauche du Sénat, et il vota constamment avec ce groupe parlementaire jusqu'au 5 janvier 1888, époque à laquelle il fut remplacé par M. Brunon,, également maître de forges, candidat républicain.





Célestin GERARD  (13/02/1821-18/10/1885)
Pionnier du machinisme agricole au pays de Vierzon
 
Né à Monthureux-le-sec, dans de département des Vosges, de parents modestes cultivateurs, il quitte la ferme paternelle pour faire son apprentissage de menuisier, puis entreprend son tour de France.
A son retour dans les Vosges, il se met à réparer des machines agricoles nouvelles dans la région, puis il construit une batteuse pour son père.

    Celle-ci est remarquée par un riche propriétaire qui vient s'installer comme régisseur du château de Talcy (Loir et Cher).
  Il appelle Célestin GERARD, pour en construire une dans ce domaine, d'autre propriétaires de l'Indre et du Cher, intéressés par ce matériel agricole lui confient la construction de matériel semblable.
  Il va ainsi de propriété en propriété pour exécuter les commandes qui lui sont confiées.

  Songeant à retourner à Monthureux-le-sec, pour y ouvrir un atelier, sa clientèle du Berry le persuade de s'installer à Vierzon.


Le 15 novembre 1848, il ouvre en face de la gare un petit atelier qu'il loue, il y effectue des petites réparations ainsi que des tarares à nettoyer les grains, des coupe-racines et des instruments. Les propriétaires commandent des batteuses à son atelier.
 
  Célestin GERARD, décide de construire à ses frais des machines avec lesquelles il va de ferme en ferme battre au forfait, c'est la première entreprise de battage.
 

De plus en plus connu et ayant de plus en plus de commandes, il obtient une médaille de bronze au comice agricole de Vierzon de 1853 pour une batteuse à manège et pour des tarares et des coupe-racines.
En 1854, il expose à Bourges, sa première batteuse portative, en 1861, il construit sa première locomobile pour remplacer le manège à chevaux, en 1866, il construit la première locomobile mobile.
  En 1878, Célestin GERARD, totalise 225 médailles d'or, 85 d'argent et 6 grandes médailles et diplômes d'honneur, n'ayant pas d'héritier capable de reprendre la société et grâce à Auguste BARTHE, le 28 mars 1878, il vend ces ateliers à Lucien ARBEL, pour former la :
Société Française de matériel agricole et industriel.


    Le 28 Mars 1879 il cède son entreprise qui devient La Société Française de    Matériel Agricole et Industriel ( SFMAI ) . Sans cesser la production de batteuses et de locomobiles qui deviennent de plus en plus perfectionnées, la Société s’adapta aux besoins nouveaux. C’est ainsi qu’en 1889 elle entreprend la fabrication de groupes électrogènes pour éclairer Périgueux, La Rochelle, Poitiers et Châtellerault . En 1896 elle fabrique des moteurs agricoles et industriels à pétrole. Vers 1910, elle aborde les gazogènes et, dans les années 20 une locomobile routière voit le jour. A partir de 1931, sous l’impulsion de M. Pierre Chevalier alors Directeur de la SFMAI Vierzon, la décision est prise de lancer l’étude et le développement d’un tracteur à huile lourde, monocylindre, deux temps, semi-diesel. 











Vaillant, pendant ce temps-là...


Vaillant a 52 ans. Il est conseiller municipal depuis 8 ans. L'an prochain, il sera élu député de Paris.














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