jeudi 26 mars 2015

1871 ELECTIONS DE LA COMMUNE DE PARIS


26 mars 1871
ELECTIONS AU CONSEIL DE LA COMMUNE 







La Commission exécutive
 mise en place après les élections des membres du 
Conseil général de la Commune de Paris





QUELQUE CHOSE


                                                   sur :  EMPECHER LA GUERRE







Signé Vaillant





Entre tous les moyens employés pour prévenir et empêcher la guerre, le congrès considère comme particulièrement efficace la grève générale ouvrière, surtout dans les industries qui fournissent à la guerre ses instruments (armes, munitions, transports, etc.) ainsi que l’agitation et l’action populaires sous leurs formes les plus actives. 

[ Ici Vaillant défend "l’amendement Keïr-Hardie – Vaillant" au congrès national des 14-15-16 juillet 1910 tenu à Paris. ] 






26 mars 1871 : élections de la Commune de Paris : Comptant une minorité d'ouvriers, organe autant exécutif que législatif, le conseil général de la Commune regroupe toutes les tendances révolutionnaires. La commune sera proclamée le 28 mars.






Même jour, autre année.


1848 (Milan) : les insurgés victorieux des Autrichiens, acclament, Charles-Albert, roi du Piémont et ses troupes qui entrent dans la ville.
1854 : la France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à la Russie dans la Guerre de Crimée.
1868 (Japon) : pour la deuxième fois, l'Empereur se montre en public.
1876 (Italie) : les progressistes, sous la direction d'Agostino Depretis, forment un gouvernement et engagent le pays sur une voie réformiste.
1893 : un chauffeur de taxi de Toronto est condamné à 2 dollars d'amende ou 10 jours de prison pour avoir conduit son véhicule le dimanche.
1896 : ouverture des premiers J.O modernes. À l'initiative du baron français Pierre de Coubertin, les premiers Jeux olympiques sont organisés à Athènes en mémoire de la tradition antique. 14 pays y sont représentés pour un total de 285 athlètes.
1901 (Manchester) : fabrication du premier moteur Diesel à deux temps ;
1905 : la Grande-Bretagne et les États-Unis s'entendent sur le tracé de la frontière entre l'Alaska et le Canada ;
1911 : à New York (États-Unis), un incendie à l’usine de Triangle Shirtwaist Company tue 146 personnes.



La Commune de Paris de 1871
a pris place le 26 mars 1871 à la suite des élections organisées dans la ville par le Comité central de la Garde nationale. Présente dans les rêves du mouvement social depuis la Commune de Paris de 1792 dont elle s'inspire, la Commune a vu s'installer une assemblée où se trouvaient représentées toutes les tendances républicaines de l'époque, les plus modérés laissant rapidement l'assemblée aux plus radicaux qui se référent au jacobinisme, au blanquisme, au socialisme et à l'anarchisme. Les élus siègeront au Conseil de la Commune. Parmi eux deux Vierzonnais, Pyat (jacobin) et Vaillant (membre de l'Internationale).

Le Conseil de la Commune.
Le 25 mars, un jour avant les élections, le Comité Central de la Garde Nationale lance auprès des Parisiens un appel à la vigilance et à la réflexion avant d’élire leurs représentants. Les élections sont organisées le 26 mars pour désigner les 92 membres du Conseil de la Commune.

Le Conseil est représentatif des classes populaires et de la petite bourgeoisie parisiennes. On y trouve 25 ouvriers, 12 artisans, 4 employés, 6 commerçants, 3 avocats, 3 médecins, 1 pharmacien, 1 vétérinaire, 1 ingénieur, 1 architecte, 2 artistes peintres, 12 journalistes.
(Où est ici Vaillant, à la fois médecin et ingénieur ?…).


Toutes les tendances politiques républicaines et socialistes sont représentées, jusqu'aux anarchistes.
Parmi la vingtaine de « jacobins », admirateurs de la Révolution de 1789 et plutôt centralisateurs, on trouve Charles Delescluze, Félix Pyat, Charles Ferdinand Gambon ou Paschal Grousset.
À peine plus nombreux sont les « radicaux », partisans de l'autonomie municipale et d'une république démocratique et sociale, tels Arthur Arnould, Charles Amouroux, Victor Clément et Jules Bergeret.
On compte une dizaine de « blanquistes », adeptes de l'insurrection et avant-gardistes, comme l'avocat Eugène Protot, le journaliste Édouard Moreau de Beauvière, Jean-Baptiste Chardon, Émile Eudes, Théophile Ferré, Raoul Rigault ou Gabriel Ranvier.
Des collectivistes, membres de l'Association internationale des travailleurs, sont élus, dont Edouard Vaillant, Léo Fränkel, Benoît Malon et Eugène Varlin.
Quelques « proudhoniens », partisans de réformes sociales, siègent, comme Pierre Denis. Enfin, des « indépendants » ont été élus, tels Jules Vallès et Gustave Courbet.

La Commission exécutive était formée pendant la Commune de Paris de quelques membres du Conseil de la Commune. Elle doit appliquer les décrets du Conseil de la Commune et des neuf autres commissions issues de ce Conseil. C'est une sorte de "conseil des ministres".

Le 29 mars 1871, elle comprend: Jules Bergeret, Émile Duval, Émile Eudes, Gustave Lefrançais, Félix Pyat, Edme Tridon et Édouard Vaillant.



Le 20 avril, sur proposition de Charles Delescluze une nouvelle commission est désignée. Ses membres se réunissent chaque jour et prennent les décisions à la majorité des voix. Chaque jour la commission rend compte de son activité au Conseil de la Commune. En font alors partie: Jules Andrieu pour la commission des Services publics, Cluseret pour celle de la Guerre, Léo Fränkel pour celle du Travail et de l'Échange, Paschal Grousset pour celle des Relations extérieures, François Jourde pour celle des Finances, Eugène Protot pour celle de la Justice, Raoul Rigault pour celle de la Sûreté générale, Édouard Vaillant pour celle de l'Enseignement et Auguste Viard pour celle des Subsistances.
La Commission exécutive disparaît avec la création du Comité de Salut public le 1er mai 1871.







Vaillant, pendant ce temps-là...


Vaillant est à Paris. Il a 31 ans.
Il sera bientôt, avec six autres délégués, du gouvernement de la Commune (la Commission exécutive), et ensuite également à la tête de la commission de l'enseignement. 












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