jeudi 16 avril 2015

1844 NAISSANCE D'ANATOLE FRANCE


16 avril 1844
NAISSANCE D'ANATOLE FRANCE













Anatole France photographié en 1893 par Paul Nadar.









QUELQUE CHOSE


                                                                       sur :  VOTE







Signé Vaillant





Aussi longtemps qu’il y aura des propriétaires et des patrons, il y aura des maîtres, des serviteurs et des opprimés. Tant que dans la société il y aura des citoyens inégaux par l’ignorance et la misère, tant qu’il y aura des privilèges et des classes, la bourgeoisie sera le grand électeur du pays, elle gouvernera par le vote comme par la religion et le fusil.








16 avril 1844 : naissance d’Anatole France, écrivain français, membre de l'Académie française, Prix Nobel de littérature 1921 († 12 octobre 1924).






Même jour, autre année.




1846 : attentat contre le roi Louis-Philippe Ier, commis dans le parc du château de Fontainebleau par Pierre Lecomte, ancien garde de la forêt.
1889 : naissance de  Charlie Chaplin, acteur et réalisateur britannique († 25 décembre 1977).







Anatole France, pour l'état civil François Anatole Thibault, né le 16 avril 1844 à Paris et mort le 12 octobre 1924 à Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire), est un écrivain français, considéré comme l’un des plus grands de l'époque de la Troisième République, dont il a également été un des plus importants critiques littéraires.
Il devient une des consciences les plus significatives de son temps en s’engageant en faveur de nombreuses causes sociales et politiques du début du xxe siècle.
Il reçoit le prix Nobel de littérature pour l’ensemble de son œuvre en 1921.



Devenu un écrivain reconnu, influent et riche, France s’engage en faveur de nombreuses causes. Il tient plusieurs discours dénonçant le génocide arménien et soutient Archag Tchobanian, rejoint Émile Zola, avec qui il s’est réconcilié au début des années 1890, lors de l'affaire Dreyfus.


Après avoir refusé de se prononcer sur la culpabilité de Dreyfus (ce qui le classe parmi les révisionnistes) dans un entretien accordé à L'Aurore le 23 novembre 1897, il est l'un des deux premiers avec Zola à signer, au lendemain de la publication de « J'accuse », en janvier 1898, quasiment seul à l’Académie française, la première pétition dite « des intellectuels » demandant la révision du procès. Il dépose le 19 février 1898 comme témoin de moralité lors du procès Zola (il prononcera un discours lors des obsèques de l'écrivain, le 5 octobre 1902), quitte L'Écho de Paris, anti-révisionniste, en février 1899 et rejoint le 5 juillet suivant Le Figaro, conservateur et catholique, mais dreyfusard.
Il est le modèle de Bergotte dans l'œuvre de Proust, À la recherche du temps perdu.

Devenu un proche de Jean Jaurès, il préside le 27 novembre 1904 une manifestation du Parti socialiste français au Trocadéro et prononce un discours. France s’engage pour la séparation de l’Égliseet de l’État, pour les droits syndicaux, contre les bagnes militaires.
En 1906, lors d'un meeting il proteste fortement contre la "barbarie coloniale".

Au début de la Première Guerre mondiale, il écrit des textes guerriers et patriotes, qu’il regrettera par la suite : il dénonce la folie guerrière voulue par le système capitaliste dans le contexte de l'Union sacrée en déclarant "on croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels", mais milite en faveur d’une paix d’amitié entre Français et Allemands, ce qui suscitera l’indignation et l’hostilité, et lui vaudra des lettres d’insultes et des menaces de mort. Il prend position en 1919 contre le Traité de Versailles, signant la protestation du groupe Clarté intitulée « Contre la paix injuste », et publiée dans L'Humanité, 22 juillet 1919.
Ami de Jaurès et de Pressensé, il collabore dès sa création à L'Humanité, en publiant Sur la pierre blanche dans les premiers numéros.

A la mort de Jaurès, avec Vaillant, il prononcera un discours sur sa tombe. On retient les mots qu’il prononcera plus tard aux obsèques de Zola : « Il fut un moment de la conscience humaine. »






Vaillant pendant ce temps-là...




Edouard a 4 ans. Ses parents se sont installés à Paris depuis deux ans, où Edouard continuera ses études, tandis que ses parents regagneront leur maison de Vierzon. 













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