mardi 14 avril 2015

1912 MORT D'HENRI BRISSON


14 avril 1912
MORT D'HENRI BRISSON
















QUELQUE CHOSE


                                             sur :  AGONIE CAPITALISTE







Signé Vaillant





Au fur et à mesure de ces efforts de l'agonie capitaliste, s'élaborent et grandissent les conditions de l'affranchissement prolétaire, de l'avènement socialiste.









14 avril 1912 : mort d’Henri Brisson, personnalité politique française, ancien Président du Conseil (° 31 juillet 1835).




Même jour, autre année.


1849 : Lajos Kossuth fait voter par la Diète l'indépendance de la République de Hongrie.
1865 : John Wilkes Booth tire sur le président Abraham Lincoln qui succombe le lendemain.
1912 : naissance de Robert Doisneau, photographe français. († 1er avril 1994).







Eugène Henri Brisson,
né à Bourges (Cher) le 31 juillet 1835 et mort à Paris le 13 avril 1912, est un avocat, journaliste et homme politique français.


En 1885, 1887, 1894 et 1895, il fut candidat à l'élection présidentielle, où il échoua de peu à sa dernière tentative, face à Félix Faure (361 voix contre 430 sur 801 votants).

Il occupa les fonctions de président du Conseil des ministres à deux reprises :
du 6 avril 1885 au 29 décembre 1885 : voir gouvernement Henri Brisson (1)
succédant à Jules Ferry (2e gouvernement), et étant à son tour remplacé par Charles de Freycinet (3e gouvernement),
du 28 juin 1898 au 26 octobre 1898 : voir gouvernement Henri Brisson (2)
succédant à Jules Méline (gouvernement Méline), et étant à son tour remplacé par Charles Dupuy (4e gouvernement).




Le 3 mai 1883, en présence de Jules Ferry, il inaugure à Vierzon la première école nationale professionnelle (ENP). Ce lycée porte actuellement le nom de lycée polyvalent Henri-Brisson.

Le 9 juillet 1881, le maire Charles Hurvoy, aidé par le député Henri Brisson (1835-1912) décide la construction d'une école nationale professionnelle, qui deviendra plus tard le lycée Henri-Brisson. Ce choix est dû à la situation géographique centrale de Vierzon et à son nœud ferroviaire.
Le lieu choisi est situé 25, avenue Henri-Brisson et délimité par les rues Charles-Hurvoy, Casimir-Lecomte et le boulevard de la Liberté.
La première pierre est posée le 3 mai 1883 par Jules Ferry, Henri Brisson, Charles Hérisson, ministre du Commerce, et le maire Charles Hurvoy ; la construction s’achève en 1886. L’école ouvre le 1er octobre 1887. À partir de 1901, des concours sont mis en place pour l’entrée en première année. En 1911, l'ENP devient l'ENP Henri-Brisson. Le concours de 1911 montre que le lycée connaît rapidement le succès et acquiert une solide réputation car520 garçons postulent au concours afin d’obtenir l’une des 100 places proposées par le lycée. Les sélections sont très sévères même au long de la formation : si un élève n’a pas la moyenne, il est obligé de partir. Les élèves étaient répartis en section normale (métiers de l'industrie) et section spéciale (préparation du concours). La durée normale de la formation était de quatre ans.
Le recrutement était effectué uniquement par concours, l’âge nécessaire pour avoir le droit de concourir se situait entre 12 et 15 ans et le niveau de recrutement était celui des cours supérieurs et complémentaires d’école primaire. Le concours ne comportait que des épreuves écrites, qui comprenaient :
une dictée de quinze lignes environ suivie de quelques questions de grammaire ;
une composition française sur un sujet simple ;
une page d’écriture (ronde, bâtarde, grosse, moyenne et fine cursive) ;
une composition d’arithmétique dans la limite du programme du cours supérieur des écoles primaires élémentaires ;
des questions sur l’histoire de France depuis 1610 jusqu’à 1914 et sur la géographie de la France et de ses colonies.









Vaillant pendant ce temps-là...


Vaillant a 72 ans. Il est député de Paris et il lui reste trois ans à vivre, certainement les plus difficiles de son existence. Avec Jaurès, il a milité contre la montée du militarisme. Après la mort de Jaurès, qui se produira deux ans plus tard dans les circonstances que l'on connaît,  il est effondré. Une fois  la guerre devenue inévitable, conformément au patriotisme dont il a toujours fait preuve au moins depuis la Commune, il prône la résistance à l'invasion allemande.










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