mercredi 9 septembre 2015

1898 MORT DE STEPHANE MALLARME

Réunion à la médiathèque de Vierzon

9 septembre 1898
MORT DE STEPHANE MALLARME













QUELQUE CHOSE


                                                                       sur :  REPUBLIQUE SOCIALE







Signé Vaillant





Dans cette grande révolution nationale, nous n'aspirons qu'à former, pour notre part, et de notre mieux, l'avant-garde, les cadres de l'armée socialiste, du prolétariat donnant l'assaut au pouvoir, non pas la dictature de quelques-uns, mais d'une classe impatiente de se délivrer et de faire la République sociale.









9 septembre 1898 : mort de Stéphane Mallarmé, poète français (° 18 mars 1842).



Même jour, autre année.


1850 : la Californie devient le 31e État des États-Unis.
1886 : signature de la convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques.
1844 : Louis Rossel, homme politique et militaire français († 28 novembre 1871).
1899 : Brassaï, photographe français († 8 juillet 1984).
1891 : Jules Grévy, Président de la République française (° 15 août 1807).
1901 : Henri de Toulouse-Lautrec, dessinateur, peintre, lithographe et affichiste français (° 24 novembre 1864).











Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé,
né à Paris le 18 mars 1842 et mort à Valvins (commune de Vulaines-sur-Seine, Seine-et-Marne) le 9 septembre 1898, est un poète français.
Admirateur de Théophile Gautier, Charles Baudelaire et Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé fait paraître en revue quelques poèmes en 1862. Professeur d'anglais par nécessité, il est nommé en septembre 1863 au lycée de Tournon-sur-Rhône en Ardèche et séjourne à Besançon et Avignon, avant d'arriver à Paris en 1871. Il fréquente alors des auteurs littéraires comme Paul Verlaine, Émile Zola ou Auguste de Villiers de L'Isle-Adam et des artistes comme Édouard Manet qui a peint son portrait en 1876.
S'il rencontre des difficultés dans son métier de professeur (il est chahuté par ses élèves), il mène une vie familiale paisible, avec cependant des difficultés financières et des deuils. Il poursuit l'écriture de poèmes très élaborés et reçoit ses amis créateurs lors des Mardis de la rue de Rome ou dans sa maison de campagne, à Valvins, près de Fontainebleau où il meurt le 9 septembre 1898 à 56 ans.
Attiré par l'esthétique de l'art pour l'art, il collabore au Parnasse contemporain dès 1866, cherchant à dépasser son sentiment d'impuissance lié à un état dépressif, il est dès lors en quête d'une beauté pure que seul peut créer l'art : « le monde est fait pour aboutir à un beau livre », affirme-t-il. Il entreprend des œuvres ambitieuses qu'il retravaillera longtemps commeHérodiade (1864-1887) ou L'Après-midi d'un faune (1865-1876, mis en musique par Debussyen 1892-94). Admirateur d'Edgar Poe il traduit Le Corbeau, publié en 1875 illustré par Édouard Manet, et écrit le Tombeau d'Edgar Poe en 1876 (« Tel qu’en Lui-même enfin l’éternité le change,... ») avant de traduire en prose d'autres poèmes.
En 1887, il fait paraître une édition de ses Poésies qui montrent sa recherche stylistique comme dans le « sonnet en X » : Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx ou le sonnet en octosyllabes Une dentelle s'abolit (Une dentelle s'abolit // Dans le doute du Jeu suprême //A n'entrouvrir comme un blasphème //Qu'absence éternelle de lit.) L'aboutissement de cette ambition du poème absolu apparaît dans le poème graphique de 1897 Un coup de dés jamais n'abolira le hasard. Cette recherche d'une expression tendue vers l'épure lui vaut cependant dès l'époque le reproche d'hermétisme qui reste attaché à l'art mallarméen.
La renommée de Stéphane Mallarmé se consolide encore à partir de 1884 quand Verlaine publie l'article qui l'insère dans sa série des Poètes maudits, et, porteur de modernité et proche des avant-gardes en art comme en littérature, il est reconnu comme un maître par les jeunes générations poétiques, d'Henri de Régnier et des symbolistes à Paul Valéry. Ainsi, auteur d'une œuvre poétique ambitieuse, Stéphane Mallarmé a été l'initiateur, dans la seconde moitié du xixe siècle, d'un renouveau de la poésie dont l'influence se mesure encore auprès de poètes contemporains comme Yves Bonnefoy.




Vaillant, pendant ce temps-là...



Vaillant a 58 ans. Il est député de Paris (Belleville) depuis 5 ans. 









La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.


(Vaillantitude)

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