mardi 27 octobre 2015

1873 ECHEC DU COMTE DE CHAMBORD

Le livre de Francis Fontaine

27 octobre 1873
ECHEC DU COMTE DE CHAMBORD

















QUELQUE CHOSE


                                                                       sur :  PERIL JAUNE







Signé Vaillant





Jusqu'ici, nous n'avions guère cru au « péril jaune ». Nous l'appelions de nos vœux mais nous n'osions y croire. Grâce au Japon, les socialistes peuvent en saluer la venue.








27 octobre 1873 : échec d'une tentative de restauration monarchique en France à la suite d'une lettre du comte de Chambord ou celui-ci refuse le drapeau tricolore.



Même jour, autre année.

1858 : Theodore Roosevelt, 26e président des États-Unis († 6 janvier 1919).
1894 : Albert Préjean, acteur français († 1er novembre 1979).
1912 : Madeleine Sologne, actrice française († 31 mars 1995).







Le prince Henri d’Artois, duc de Bordeaux, plus connu sous son titre de comte de Chambord,
né le 29 septembre 1820 au palais des Tuileries à Paris, et mort le 24 août 1883 au château de Frohsdorf à Lanzenkirchen. Petit-fils du roi Charles X, il est prétendant à la Couronne de Francede 1844 à sa mort.
Le nom d'Henri d'Artois, qui est celui qui figure sur son acte de naissance, n'était pas son nom d'usage et n'a été utilisé ni par lui, ni par les Français. Sous la Restauration, il portait le titre deduc de Bordeaux, que lui donna Louis XVIII en hommage à la première ville qui se rallia auxBourbons en 1814. De 1830 à sa mort, il prit le titre de « comte de Chambord », du nom duchâteau qui lui avait été offert par une souscription nationale. Ses partisans le considérèrent comme le roi « Henri V ».
Il est le dernier descendant légitime en ligne masculine de Louis XV et de Marie Leszczyńska. Sa mort sans enfants en 1883 marque l'extinction de la branche Artois de la maison de Bourbonet le début d'une querelle (toujours d'actualité) entre les maisons de Bourbon d’Espagne et d'Orléans pour savoir laquelle a le plus de légitimité à la Couronne de France.

Le duc Gaston d'Audiffret-Pasquier entend en informer les Français par un communiqué de presse qui mentionne que des modifications du drapeau ne pourraient être apportées que par l'accord du roi et de la représentation nationale, sans parler de remplacement. Or, le comte de Chambord est prêt à accepter provisoirement le drapeau tricolore à condition qu'on lui laisse l'initiative de pouvoir le modifier ou d'en proposer un autre une fois revenu sur le trône. De plus, le procès-verbal d'une réunion des députés du centre-droit rédigé par Charles Savary prête au comte de Chambord des propos qu'il n'a pas tenus lors de son entrevue avec Chesnelong, à savoir qu'il saluerait « avec bonheur » le drapeau tricolore à son entrée en France. Le compte-rendu de Savary fut comparé à la dépêche d'Ems par ceux qui pensèrent qu'elle visait précisément à provoquer une réaction du comte de Chambord pour faire échouer la restauration.
Du fait de la déformation des paroles du comte de Chambord par Charles Savary, certains journaux vont jusqu'à dire que le comte de Chambord s'est définitivement rallié au tricolore. Ne voulant pas être lié, le prétendant décide alors de démentir cette interprétation dans une Lettre à Chesnelong du 27 octobre 1873, qu'il fait publier dans le journal légitimiste L'Union. Il y constate que « l'opinion publique, emportée par un courant que je déplore, a prétendu que je consentais enfin à devenir le roi légitime de la révolution. [...] Les prétentions de la veille me donnent la mesure des exigences du lendemain, et je ne puis consentir à inaugurer un règne réparateur et fort par un acte de faiblesse. » Le comte de Chambord réaffirme son attachement au drapeau blanc. Ne pouvant plus espérer obtenir une majorité, la commission qui préparait la restauration de la monarchie met fin à ses travaux le 31 octobre. La publication de cette Lettre à Chesnelong dissipe les espoirs à la Bourse de Paris.



COPINAGE

Francis fait partie du comité de pilotage de l'année Vaillant à Vierzon. Spécialiste de l'histoire locale.  Double légitimité pour figurer ici.


Berry républicain 27 octobre 2015.








Vaillant, pendant ce temps-là...


Vaillant est à Londres. Il a 33 ans.
Il est en exil suite à la Commune de Paris. Il rentrera en France dans 7 ans. Il approfondit sa connaissance du marxisme en fréquentant Marx lui-même.







La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.

                                                                                                              (Vaillantitude)





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire