lundi 12 octobre 2015

1885 MORT DE CLAUDE TILLIER

Vaillant et  le livre dans le prochain
magazine de la ville de Vierzon.

12 octobre 1885
MORT DE CLAUDE TILLIER









Portrait extrait et découpé des Œuvres de C. Tillier, 
tome premier, Sionest, Nevers, 1846







QUELQUE CHOSE


                                                                       sur :  EMPREINTE







Signé Vaillant




L'internationalisme n'est pas ce vague cosmopolitisme tel que le conçoivent capitalisme et réaction et qu'ils le pratiquent par une association d'égoïsmes et d'instincts rapaces. L'internationalisme socialiste est le groupement de toutes les énergies prolétaires et socialistes d'autant plus actives pour le but commun d'émancipation ouvrière, qu'elles portent mieux en chaque pays l'empreinte de son caractère.








11 octobre 1885 : mort de Claude Tillier, pamphlétaire et romancier français (° 11 avril 1801).



Même jour, autre année.

1911 : Félix Lévitan, journaliste sportif français et directeur du Tour de France de 1962 à 1986 († 18 février 2007).
1915 : L'infirmière et espionne britannique Edith Cavell est exécutée à Bruxelles par les Allemands.






Claude Tillier 
(Clamecy (Nièvre), 11 avril 1801 - Nevers, 12 octobre 1844) est un pamphlétaire et romancier français, principalement connu comme auteur du roman Mon oncle Benjamin.
Fils d'un serrurier, il réussit à faire des études au lycée de Bourges grâce à une bourse accordée par la ville de Clamecy. Après le baccalauréat obtenu en 1820, il travaille comme maître d'études, d'abord à Soissons, puis à Paris. Il raconte dans ses mémoires comment « son bouquet de rhétorique au côté, comme un domestique à la Saint-Jean, il alla offrir ses services aux revendeurs de grec et de latin de la capitale ». Il finit par être renvoyé. En 1822, il est incorporé dans l’armée et effectue jusqu’en 1827 son service militaire, au cours duquel il participe en 1823 à l'Expédition d'Espagne.
À son retour à Clamecy, il se marie en 1828 et est nommé instituteur. Il comptera Amédée Jullien parmi ses élèves. Il est directeur d'une école publique mais les méthodes d'enseignement ne lui conviennent pas. Aussi ouvre-t-il une école privée. Parallèlement, il fonde avec d'autres le journal L’Indépendant en 1831, puis participe à L’Association, un journal démocratique de Nevers pour lequel il écrit ses premiers pamphlets et aussi des feuilletons. Ses prises de position contre les notables locaux lui coûtent son poste de directeur d'école.
Il meurt d'une maladie de poitrine et est inhumé à Nevers








        Vaillant a été remarqué par l'équipe de rédaction du magazine municipal de Vierzon. Il faut dire que la ville est logiquement concernée par ce centenaire historique, puisqu'il est son plus illustre enfant.
        Je peux immédiatement témoigner de la grande qualité de l'interview qui a été menée comme de la lecture du livre effectuée au préalable.
      Comme il faut bien payer de sa personne quand on défend une cause, je suis loin de m'en plaindre, mais je me borne juste à constater que j'ai été poussé dans mes derniers retranchements en ce qui concerne mes intentions.
     Elles sont toutes avouables (je rassure), mais pas toutes évidentes à déceler, ces intentions qui m'ont poussé à entreprendre la rédaction de cet ouvrage, qui parle du temps de Vaillant, bien sûr, mais aussi du nôtre, puisque celui-ci est l'héritier - pas toujours très digne - de celui-là.
     Je veux montrer aussi que Vaillant, qu'il soit à Paris, en Allemagne ou encore en Angleterre, ne cesse jamais d'avoir comme préoccupation majeure -à la fois intellectuelle et affective -  la ville où il a vu le jour.
      Naturellement, il est loisible d'élargir le champ de cette géographie. C'est fondamentalement un Solognot-Berrichon, mais avec des racines maternelles qui vont largement vers l'est, du côté de la Bourgogne. Vierzon, de ce point de vue, doit être vu comme le foyer de gravité d'une vaste aire elliptique qui va de Mézières-en-Brenne dans l'Indre à Ancy-le-Franc dans l'Yonne.





Vaillant, pendant ce temps-là...


Vaillant a 45 ans. Il est conseiller municipal depuis 1 an. Et Boulanger ne le séduit pas du tout, tant s’en faut. Il voit en lui un personnage dangereux, un fauteur de guerre, un ennemi de la République et du prolétariat. Comme Bismarck, mais évidemment d’un tout autre point de vue, il redoute une dictature militaire en France. Tout comme Félix Pyat, autre Vierzonnais et autre Communard.






La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.
(Vaillantitude)






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