mercredi 14 octobre 2015

1888 LE PREMIER FILM

Réunion des Amies et amis du Berry
à la F.O.L. de Bourges
et le livre de Gilles Candar.

14 octobre 1888
LE PREMIER FILM




A screenshot of en:Roundhay Garden Scene by the French en:Louis Le Prince. The world's first film, shot on 14 October 1888 at Oakwood Grange in Roundhay, Leeds, West Yorkshire, England. The home of Joseph and Sarah Whitley, the in-laws of Louis Le Prince. Note that Sarah (shown second from right) died on 24 October 1888, only 10 days after being filmed in the movie.







QUELQUE CHOSE


                                                                 sur :  VALEUR ECONOMIQUE







Signé Vaillant



Si une nation doit être victorieuse, c'est la nation la plus saine, la plus robuste au point de vue économique; le reste vient après, mais la chose principale, c'est de lui donner justement cet outillage économique, cette armature qui la protège contre tout assaut et qui la rend certainement invincible si on développe à son maximum sa valeur économique, sa puissance de lutte internationale sur le terrain du commerce et de l'industrie, qui doit être complétée intellectuellement. C'est là qu'est le secret de la victoire dans la lutte internationale.





13 octobre 1888 : date présumée du tournage du premier film de l'histoire, Une scène au jardin de Roundhay.



Même jour, autre année.
1859 : Ravachol, anarchiste français († 9 juillet 1892).
1876 : Jules Bonnot, anarchiste français († 28 avril 1912).
1890 : Louis Delluc, réalisateur de cinéma français († 22 mars 1924).
1890 : Dwight David Eisenhower, 34e président des États-Unis († 28 mars 1969).
1893 : Lillian Gish, actrice américaine († 27 février 1993).
1898 : Maurice Martenot, musicien français († 8 octobre 1980).
1906 : Hannah Arendt, philosophe allemande († 4 décembre 1975).



Une scène au jardin de Roundhay 
(ou Roundhay Garden Scene en anglais) est le titre donné à un essai de film, tenté en 1888 par l'inventeur français Louis Le Prince. Ne comportant que des photographies fixes obtenues par un procédé de chronophotographie, cette tentative n'a jamais pu être visionnée en mouvement. En 1930, les photographies ont été reproduites sur film35 mm par le procédé du banc-titre, reconstituant ainsi le mouvement que Le Prince n'avait pas réussi à voir. Le titre lui a été donné à cette époque, aucun titre proposé par Le Prince n'ayant été retrouvé avec les photographies.

La scène se déroule dans la propriété d'Oakwood Grange appartenant à Joseph et Sarah Whitley, à Roundhay, un faubourg de la ville de Leeds, dans la région du West Yorkshire, enAngleterre. La tentative de prise de vues animées met en scène quatre personnes se promenant dans un jardin : Adolphe (le fils de Louis Le Prince), Sarah Whitley, Joseph Whitley et Harriet Hartley. On remarque avec surprise que Sarah Whitley marche à reculons et que les pans du manteau de Joseph Whitley volent bizarrement au vent. En effet, la reproduction de la série de photographies en 1930 a été faite par inadvertance dans l'ordre chronologique inverse. Ces photographies n'ayant jamais pu être visionnées en mouvement auparavant par quiconque et par quelque procédé que ce fût, les techniciens du laboratoire n'ont pas prêté attention à cette inversion, leur but était de sauvegarder les vignettes originales, et non de les visionner.

Louis Le Prince invente et construit un appareil de prise de vues sur ruban papier, équipé d'un seul objectif (contrairement à sa première invention, un appareil de chronophotographie à seize optiques et seize plaques de verre enduites de collodion), le MK2, dont il dépose le brevet le 11 janvier 1888. Il fait des essais concluants à Leeds, en Angleterre, puis, le 14 octobre 1888, dans la propriété d'Oakwood Grange appartenant à ses beaux-parents, les Whitley, à Roundhay, un faubourg de Leeds, mais il ne réussit pas à les visionner en mouvement, par quelque procédé que ce soit, bien qu'une certaine légende affirme le contraire sans preuve aucune, ainsi que le remarque l'historien Stephen Herbert, de l'Université de Kingston (U.K.).

Sarah Robinson Whitley, belle-mère de Louis Le Prince, décède à l'âge de 72 ans le 24 octobre 1888 et est inhumée le 27 octobre 1888 en la chapelle Saint-Jean de Leeds. Sa présence en vie sur les photographies indique donc que la prise de vues a eu lieu avant ces deux dates.
D'après les déclarations d'Adolphe Le Prince, les photographies ont été prises le 14 octobre 1888 à Oakwood Grange, la maison de Joseph et Sarah Whitley, soit dix jours seulement avant la mort de Sarah Whitley.
· Durée : en principe :1,66 secondes, 2,11 secondes pour la reproduction banc-titrée)
·
A voir ici. Il suffit de disposer de 2 secondes pour voir tout le film :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Une_sc%C3%A8ne_au_jardin_de_Roundhay





Les Amies... du Berry se se sont réunis au siège de la Fédération des Oeuvres Laïques de Bourges. L'ordre du jour nous conduisait à faire le bilan de ce qui a été fait dans l'intervalle (deux conférences de Michel Pinglaut, toujours très actif, passage à Radio Bleu Berry de Jean-Marie, tout cela dans le cadre de l'année Vaillant). Le présent et l'avenir ne furent pas oubliés, avec la préparation de la fin de cette année Vaillant en coordination avec les Amies... de Paris que nous recevrons le 7 novembre. Nous avons été aussi loin que possible dans la précision de cette organisation, mais nous comptons beaucoup sur la réunion du 21 octobre à la médiathèque de Vierzon pour les ultimes précisions qu'il est grand temps d'obtenir : c'est la phase de finalisation ultime.


Un (autre) livre sur Vaillant

Heureuse nouvelle dans le cadre de cette année Vaillant: Gilles Candar est venu en renfort efficace, avec un livre qui permet à la fois de faire un point utile sur les connaissances actuelles sur d'Edouard Vaillant d'une part, tout en constituant une initiation parfaite pour aborder le sujet et chasser cette scandaleuse obscurité dans laquelle cet homme éminent, et éminemment respectable, est actuellement tenu.

En cette matière, abondance de bien ne saurait nuire, bien au contraire. Plus il existera des livres et des études sur Vaillant, plus l'importance de ce grand personnage historique comme celle de son temps - la Commune, le XIXe siècle politique et social - apparaîtront comme une évidence.







La prochaine exposition du 7 novembre à la médiathèque de Vierzon est dans tous les esprits. Michel a mis la main à la pâte avec déjà quelques panneaux pertinents. Voici celui qui signale les quatre livres, deux anciens et deux récents, qui prennent Edouard Vaillant comme sujet.











Eugène, Michel et Jean m'ont fait l'amitié d'acquérir mon livre, que je me suis empressé de dédicacer avec plaisir.

Jean a rappelé les projets des Amies et Amis de l'Indre: les maçons de la Creuse, Marie Mercier (une place ou une rue), de nombreux communards anonymes, l'Université du temps libre, les communards de l'Indre (Chabris), article de la Revue du Vieil Issoudun. 

Rappel : voici l'affiche de cette exposition du 7 au 28 novembre à la médiathèque de Vierzon.









Vaillant, pendant ce temps-là...


Vaillant a 48 ans. Il est conseiller municipal depuis 4 ans. Il sera député parisien 5 ans plus tard, et le restera sans solution de continuité jusqu'à la fin de sa vie.







La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.

                                                                                                              (Vaillantitude)





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