mardi 24 janvier 2017

D’ACCORD, Y A PAS GRAND RAPPORT

Nous continuons ici à
vaillantiser  !

ou Pinglaut au Hublot    















Pas grand rapport avec Vaillant, en effet, mais on ne pouvait pas laisser cette activité de notre président des Amies et Amis de la Commune de Paris du Berry (AACPBerry) sans écho.
Si on en voulait un absolument, ce serait l’anarchie.
Le côté gentiment anar de Brassens est bien connu. Quant à Vaillant, qui n’en partage ni l’idéologie ni les moyens d’actions de son temps, il a été accusé de complaisance excessive à son égard, étant ami de Louise Michel et ayant défendu des anarchistes inquiétés par la justice lors du début de la Grande Guerre. Bon d’accord, c’est lointain…
La couverture médiatique, on le constate, a été à la hauteur.


Berry républicain 20 janvier 2017





Berry républicain 21 janvier 2017

Berry républicain 22 janvier 2017

Edwige, membre des AACPBerry, y était. La preuve...




Anarchiste, Brassens?
En tout cas il a lu Proudhon, que Vaillant a connu intimement. 



En 1946, six ans après son installation à Paris, Georges Brassens lance Le Cri des Gueux, publication qui ne connait qu'un seul numéro.
Durant cette période, il rencontre des militants libertaires dont le peintre Marcel Renot et le poète Armand Robin. Il lit Michel Bakounine, Pierre-Joseph Proudhon et Pierre Kropotkine.
Début 1946, il envoie un article anonyme au Libertaire. Agréablement surpris de le voir publié, il vient frapper à la porte de la Fédération anarchiste, au 145 quai de Valmy à Paris.
C’est en mai 1946, qu'il adhère à la Fédération anarchiste dont il est membre jusqu'en 1948.
Il s’y lie notamment avec Marcel Lepoil et Henri Bouyé qui repèrent son talent littéraire et lui propose rapidement le secrétariat de rédaction du Libertaire.
En 1946-1947, il signe une chronique régulière dans Le Libertaire (aujourd'hui Le Monde libertaire) sous les pseudonymes de Géo Cédille, Gilles Colin, Charles Brenns, Georges, Charles Malpayé, ou encore Pépin Cadavre. Il y exerce également un emploi non rémunéré de correcteur.
On retrouve dans ces textes, les thèmes qui, par la suite, reviendront dans ses chansons : l'anticléricalisme (« Au pèlerinage de Lourdes [chez les marchands de foi] », le 13 septembre 1946), la défiance à l'égard de la police (« Vilains propos sur la maréchaussée », le 20 septembre 1946), l'anti-patriotisme (« Idée de patrie : bouée du capitalisme », le 11 octobre 1946), l'anti-militarisme (« Au sujet de la bombe atomique », le 4 octobre 1946), l'opposition au stalinisme (« Aragon a-t-il cambriolé l’Église de Bon-Secours ? », le 18 octobre 1946) ou encore de la critique de la justice et de la magistrature (« Le scandale de la justice », le 1er novembre 1946).
Il quitte le secrétariat de rédaction du Libertaire le 6 janvier 1947, officiellement pour « raisons de santé » et est remplacé par André Prudhommeaux. Dès lors, à une ou deux exceptions près, il n’écrit plus dans ce journal.
Il collabore, par ailleurs, au bulletin de la Confédération nationale du travail.
Il continue à militer à la Fédération anarchiste au moins jusqu'en avril 1948, date où il est secrétaire du groupe du 15e arrondissement de Paris. Il conserve, par la suite, de nombreuses amitiés dans l’organisation, notamment celles d’Henri Bouyé, de Maurice Joyeux et de Georges Fontenis.
S'il abandonne le militantisme actif, il participe durant les années qui suivent à des galas de soutien à la presse libertaire. En lien avec Suzy Chevet, il chante à plusieurs reprises pour le Groupe Louise Michel de la Fédération anarchiste, puis pour le gala du Monde libertaire. Il soutient également la Fédération communiste libertaire qui peut, grâce à son aide financière, s’installer en mars 1954 dans un local au 79 rue Saint-Denis à Paris. Il participe à un récital contre la peine de mort, le 30 octobre 1972, avec Léo Ferré.


Le terme « anarchie » n'apparaît que dans une seule chanson de Brassens, Hécatombe.

Frénétique l'une d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier : Mort aux vaches
Mort aux lois, vive l'anarchie !


En lire plus ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Engagement_libertaire_de_Georges_Brassens



VAILLANT ET LOUISE MICHEL

Un extrait...











Après un discours au Havre, le 22 janvier de cette année 88, un extrémiste réactionnaire nommé Pierre Lucas et qu’on qualifie habituellement de « chouan » tire sur elle deux coups de pistolet. Il paraît qu’à l’hôpital on ne parvient pas à extraire la balle qui pénétra dans son crâne, et qu’elle l’a gardée jusqu’à sa mort, survenue en 1905. Née dix ans avant Vaillant, elle mourra en effet également dix ans avant lui, à soixante-quinze ans elle aussi. Le jour même de l’agression, Vaillant écrivit une lettre pour l’assurer de son soutien. On retrouve là, par-delà les divergences d’opinion, la même délicatesse que dans ses précédentes lettres à Feuerbach, et des termes affectueux qui témoignent une fois de plus à quel point notre Vaillant pouvait être fidèle en amitié, surtout quand une solidarité forgée pendant les combats communs venait en renfort. La lettre, je l’ai ici. Ecoute bien :

Paris, le 22 janvier 1888.
Chère citoyenne et amie,
C’est avec une véritable joie que j’apprends ce matin que vous êtes à Paris hors de danger et relativement bien quand je vous croyais au Havre et craignais que vous ne fussiez dangereusement atteinte. J’espère que les bonnes nouvelles qui me sont données ce matin non seulement vont se confirmer mais s’améliorer de telle sorte que je pourrai vous voir au plus tôt remise, bien portante et sans craindre d’ajouter à la fatigue de tant de visites. En attendant que je puisse vous dire combien, ainsi que tous les amis, je suis heureux de vous savoir sortie sans plus de mal de l’attentat de cette brute réactionnaire, je dois vous féliciter cordialement d’un courage, d’une attitude si digne de vous et qui impose le respect même à nos ennemis.
Soignez-vous bien pour guérir au plus tôt votre blessure et recevez, chère citoyenne et amie, pour les miens et moi nos voeux de prompt rétablissement avec mes biens sincères et cordiales amitiés.

Et les conditions dans lesquelles Maurice Dommanget a eu accès à cette lettre est elle-même liée à l’histoire, puisqu’il en a reçu copie de Boris Souvarine, un Russe d’Ukraine naturalisé français, un des fondateurs du parti communiste en 1920. Il fut même le Français qui a exercé la plus haute fonction au secrétariat de l’Internationale Communiste. Biographe aussi pionnier que critique de Staline, il fera l’objet d’une exclusion de son parti.
Donc, Edouard était un ami de Louise Michel…
Malgré leurs positionnements différents, oui. Et Louise savait bien qu’Edouard député serait toujours le plus empressé et le plus efficace quand elle aurait besoin d’une aide quelconque pour ses parents ou ses amis. Il l’encourageait également dans sa traduction anglaise de son livre sur la Commune.








Cliquez sur le calendrier pour découvrir
 ce qui s'est passé un
24 janvier
pendant la vie d'Edouard Vaillant




Projets en cours  pour promouvoir Edouard Vaillant





EXPOSITION ET CONFERENCE

BOURGES
Projet d'une exposition dans les locaux de la MGEN (au moment de la conférence sur Edouard Vaillant le 9 mars? A préciser...).






Rentrée littéraire de septembre 2016 
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.



500 p.  19,80 €
560g  (expédition 4,85 euros)
les 2 volumes 1044g (expédition 8,50 euros)

















Mercredi 14 décembre 2016 
Matinée au lycée EDOUARD VAILLANT
Cérémonie pour le 50e anniversaire de la dénomination du lycée. 



Conférence Club des retraités MGEN BOURGES
Jeudi 9 mars de 14h30 à 17h
Salle de la MGEN
13 rue Michael Faraday 
18000 Bourges







vaillantiser v tr dir 
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin. 
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.  

Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même." 


Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant". 

Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin  vaillantise." 


N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc. 


Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement. 




TOUTES NOS DATES IMPORTANTES




Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.



374 p.  18,80 €
484g  (expédition 4,20 euros)
les 2 volumes 1044g (expédition 8,50 euros)








L'EDITEUR



LES POINTS DE VENTE

18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)


 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)


En voir plus :

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/09/1907-mort-de-sully-prudhomme.html



COMPTES-RENDUS DU LIVRE


11 3 16   JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS

29 2 16  HENRICHEMONT GIBLOG

1 11 15  MAGAZINE A VIERZON

20 10 15    DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE

28 08 15    BLOG VIERZONITUDE
http://www.vierzonitude.fr/2015/08/jean-marie-faviere-auteur-de-je-te-parle-au-sujet-d-edouard-vaillant.html




DOSSIER DE PRESSE

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/10/1854-naissance-de-rimbaud.html




La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.

                                                                                                              (Vaillantitude)



La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 



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