lundi 27 février 2017

LA COMMUNE AU CINEMA

Nous continuons ici à
vaillantiser  !

chez Henri Guillemin    












Plus exactement sur le site des "Ami(e)s d'Henri Guillemin", où l’on trouve cette très intéressante compilation réalisée par
http://www.henriguillemin.org/evenements/4825/

Présentation en introduction:

"Cet épisode révolutionnaire a fait l’objet d’une multitude d’analyses et de textes divers et continue aujourd’hui d’être un sujet important d’étude et de réflexion politiques malgré les efforts continus des classes dominantes pour l’éclipser des mémoires. Si, à l’évidence, l’écrit se prête naturellement à l’analyse des faits historiques, qu’en est-il de la force d’évocation des images et notamment de l’image cinéma ? Comment la caméra, comme stylo, a-t-elle analysé, raconté ou seulement montré cet épisode historique emblématique ?

C’est à travers une anthologie relativement subjective que nous avons essayé de voir comment l’immensité de la Commune a pu être captée et travaillée par le système des signes et de la représentation et comment le vocabulaire sémiologique propre au cinéma a su prendre, comprendre et rendre au public la portée de cet événement historique."

LES ORIGINES

"Il est intéressant de noter que, né en 1895, seulement quelques années après les événements de 1871, le cinématographe mettra plus de quatre décennies pour prendre la Commune comme sujet et surtout en prendre la mesure. Qui plus est, il ne s’agira pas de cinéastes français.

A titre d’exception toutefois, citons le court métrage muet de 4 mn daté de 1906 L’émeute sur la barricade. Il faut l’indiquer car il s’agit, sauf erreur de ma part, de la toute première oeuvre cinématographique ayant pour sujet la Commune, réalisée, en outre, par Alice Guy (1873 – 1968), première réalisatrice de l'histoire du cinéma."


Les illustrations ci-dessous ne sont que des images. Les vidéos sont à voir sur le site des Ami(e)s d'Henri Guillemin.

"Quarante trois ans plus tard, en 1914, l’Espagnol Armand Guerra (1886-1939) réalise La Commune (film muet de 19 mn). "

"La pipe du communard (film muet de 49 mn - 1929) de Constantin Mardjanov (1872 – 1933). "

"La nouvelle Babylone (film muet de 93 mn – 1929) de Grigori Kosintsev (1905 – 1973) et Léonid Trauberg (1902 – 1990) où la Commune de Paris est racontée par l'employée d'un grand magasin."


 "Grigori Rochal (1899 – 1983) avec Les aubes de Paris (film de 102 mn - 1936).
En 1871, pendant la Commune de Paris, un jeune cordonnier lyonnais rejoint les rangs des communards et s'éprend de Catherine Milard, une jeune femme membre de la garde nationale."




"Vingt ans après les trois films soviétiques hautement allégoriques, mettant en scène les archétypes sociaux très clivés, propres à l’époque, on doit enfin le premier film français, au cinéaste Robert Menegoz (1926 – 2013). Il a vingt-six ans quand il réalise La Commune de Paris (film de 25 mn - 1951).
Ce court métrage fut interdit par la censure lors de la première demande de visa au prétexte de "Considérations fallacieuses et insultantes à l'égard de Monsieur Thiers." Le visa non-commercial ne lui fut accordé que le 27 juin 1956, après quatre ans de distribution quasi clandestine."




(La télévision d'Etat)
"Dans ce contexte, parmi les téléfilms, citons le moins mauvais, L’année terrible (téléfilm couleur de 126 mn - 1984 - en deux parties) de Claude Santelli. "

"Citons un exemple édifiant, au regard de la censure dont a été victime Jean Grémillon : La barricade du point du jour (film de 110 mn – 1977), seul film réalisé par René Richon (né en 1949) ; un film sans aucun intérêt qui n’a pas eu la moindre difficulté à trouver son financement."


"Les réalisations filmiques vont s’attacher à zoomer sur des destins individuels particuliers, oblitérant ainsi le cœur de la signification politique de la Commune. Ainsi, Jaroslaw Dabrowski (film polonais de 181 mn - 1976) du polonais Bohdan Poreba (1934 – 2014), sera largement distribué en France, comme par hasard. "





"Autres mises en scène de héros : Le Destin de Rossel (film de 85 mn - 1966) de Jean Prat (1927 – 1991) raconte le destin tragique de Louis Rossel (1844 – 1871) seul officier supérieur de l'armée française à avoir rejoint la Commune de Paris. Un remake de ce film, Louis Rossel et la Commune de Paris (film de 103 mn - 1977), sera réalisé par Serge Moati (sur un scénario de Jean-Pierre Chevènement)."



Compléments sur ce film:











Voir ici la bande annonce:
(Comité Trégor-Argoat 25 août 2019)









Conférence Ils ont tué Rossel




Livre
Robert Charvin Ils ont tué Rossel. Ed.Delga 2020.







"La réalisatrice Cécile Clairval-Milhaud réalise un très bon téléfilm, très engagé politiquement, qui, contre toute attente, passera à la TV pour le centenaire de la Commune en 1971 : La Commune de 1871 (film en 16 mm de 80 mn – 1971)."




"Enfin, ce n’est pas le moindre mérite du film de Jean Baronnet (né en 1929) d’avoir pu réaliser Une journée au Luxembourg (film de 50 mn – 1993). Un film exemplaire qui montre que la répression des Versaillais fut aussi sanglante de l’autre côté de la Seine, notamment dans « le plus triste des grands jardins de Paris », comme l’écrivait Jules Vallès."


"ENFIN, ET HEUREUSEMENT, PETER WATKINS ARRIVA
C’est grâce à l’immense talent du cinéaste britannique Peter Watkins (né en 1935) qu’un film va enfin prendre toute la mesure de l’histoire de la Commune. Dans son immense fresque de plus de six heures La Commune (Paris 1871) (film de 375 mn – 2000) réalisée pour Arte, Watkins fait de l’anachronisme volontaire un vecteur signifiant en introduisant l’interview et le commentaire télévisés comme jalons de la chronologie de la Commune : le journal télévisé national « propagandiste » de Versailles s’oppose aux reportages bricolés des journalistes de la télévision « communale », laquelle, en bout de course et faute de moyens, se trouve réduite à l’état de radio par abandon de l’image.
Un procédé de distanciation brechtienne très intelligent qui permet de passionnants sauts dialectiques du passé au présent et de la réalité à la fiction, de la propagande à la réalité."






Cette chronique remarquablement réalisée est signée Edouard Mangin.
Elle présente de nombreuses autres remarques utiles et clairement exposées. Il est indispensable pour en profiter pleinement de se rendre sur le site dont je rappelle le lien:

http://www.henriguillemin.org/evenements/4825/



Cela me rappelle évidemment mes interventions sur ce thème à la médiathèque de Vierzon.
Première partie le 19 novembre 2015, en pleine année vaillantique :
La seconde intervention, le 12 mai 2016 :






Cliquez sur le calendrier pour découvrir
 ce qui s'est passé un
27 février
pendant la vie d'Edouard Vaillant




Projets en cours  pour promouvoir Edouard Vaillant





EXPOSITION ET CONFERENCE

BOURGES
Projet d'une exposition dans les locaux de la MGEN (au moment de la conférence sur Edouard Vaillant le 9 mars? A préciser...).






Rentrée littéraire de septembre 2016 
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.



500 p.  19,80 €
560g  (expédition 4,85 euros)
les 2 volumes 1044g (expédition 8,50 euros)


















Conférence Club des retraités MGEN BOURGES
Jeudi 9 mars de 14h30 à 17h
Salle de la MGEN
13 rue Michael Faraday 
18000 Bourges







vaillantiser v tr dir 
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin. 
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.  

Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même." 


Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant". 

Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin  vaillantise." 


N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc. 


Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement. 




TOUTES NOS DATES IMPORTANTES




Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.



374 p.  18,80 €
484g  (expédition 4,20 euros)
les 2 volumes 1044g (expédition 8,50 euros)








L'EDITEUR



LES POINTS DE VENTE

18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)


 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)



Bourges 

 La Poterne


Cultura Saint-Doulchard



36

Châteauroux 

 Cultura Saint-Maur



En voir plus :

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/09/1907-mort-de-sully-prudhomme.html



COMPTES-RENDUS DU LIVRE


11 3 16   JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS

29 2 16  HENRICHEMONT GIBLOG

1 11 15  MAGAZINE A VIERZON

20 10 15    DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE

28 08 15    BLOG VIERZONITUDE
http://www.vierzonitude.fr/2015/08/jean-marie-faviere-auteur-de-je-te-parle-au-sujet-d-edouard-vaillant.html




DOSSIER DE PRESSE

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/10/1854-naissance-de-rimbaud.html




La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.

                                                                                                              (Vaillantitude)



La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire