mercredi 18 octobre 2017

VOUS AVEZ VOULU VOIR BRUXELLES

Nous continuons ici à
vaillantiser  !

ET VOUS AVEZ VU BRUXELLES. 





Samedi 14 et dimanche 15 octobre





(Le titre de cette page se justifie de deux façons. D’abord, nous mettons l’accent sur la présence de communards historiques (célèbres ou anonymes) en Belgique. 
Puis, en raison même de cette présence historique, les Amies et Amis de la Commune contemporains viennent de se rendre sur les lieux que fréquentèrent les communards. 
Un grand merci à Jean qui, en marge de cette visite, m’a rapporté ces photos souvenirs d’une autre de mes passions : le chanteur bruxellois, Belge, francophone, universel… Jacques Brel.)



L’association nationale des Amies et Amis de la Commune de Paris a proposé, le week-end des 14 et 15 octobre derniers, une visite de la capitale de la Belgique sur les traces des communards et du mouvement ouvrier belge.
Nos vaillants représentants de notre comité du Berry, Michel et Jean, étaient du nombre des participants.
Dans le même temps, j’étais moi-même dans le Berry, à Vierzon et à Bourges, où nous rendions hommage au plus célèbre des Bruxellois, le chanteur Jacques Brel. J’ai une preuve : Francis, le mari de France, la fille de Brel, m’a adressé les photos que je présente ci-dessous.
Par ailleurs, sachant mon intérêt sur ce point (qu’il partage), Jean m’a fait bénéficier des photos qu’il a prises sur place des Editions Jacques Brel.
Tous ces cadeaux sont pour moi autant de succulents bonbons bréliens, c’est-à-dire impérissables.





(1) La Grand-Place 
(2) Le Manneken Pis 
(3)  La statue de Brel Place de la Vieille Halle aux Blés





Les photos bréliennes prises par Jean:












Parallèlement, et sans aucun rapport et donc sans aucune concertation, des Bruxellois étaient venus chez nous.
Francis, le mari de France Brel, prenait des photos dans le Berry. 
(Les premières au square Lucien Beaufrère à Vierzon, la dernière à la cathédrale Saint-Etienne de Bourges).







Et ce n’est qu’un début : la lutte et la collecte des photos continuent…
Mais sans doute est-il plus que temps de rappeler le programme de ce voyage tel qu'il était annoncé sur le site national de l'association (AACPP): 





Notre association et son comité de Bruxelles vous proposent, les 14 et 15 octobre prochains, une visite de la capitale sur les traces des communards et du mouvement ouvrier belge.
« Arrivant en Belgique à des époques différentes, tantôt venant d’un autre exil, tantôt échappés des bagnes français, le plus souvent ayant franchi clandestinement la frontière, les communards arrivèrent à Bruxelles avec l’espoir de pouvoir y trouver un havre de paix et surtout d’y employer, qui ses facultés intellectuelles, qui sa profession manuelle  », écrivent les historiens belges François Sartorius et Jean-Luc de Paepe [1]. « La situation était à cet égard favorable. Bruxelles se transformait (…) et quittait son allure provinciale, et encore très souvent médiévale, pour se transformer en une cité "haussmannisée" », ajoutent-ils.
C’est à une visite du Bruxelles des communards que nous vous convions les 14 et 15 octobre prochains.
Le samedi 14 octobre, à 7 h du matin, départ de la place d’Italie en car. Après quatre heures de route, arrivée à Bruxelles et installation à l’hôtel Bedford (hotelbedford.be), situé en plein centre, près de la Grand-Place. Déjeuner à La Fleur en papier doré (goudblommekeinpapier.be/fr), célèbre « estaminet folklorique », fréquenté par Magritte et les Surréalistes, et plus tard parAlechinski et les peintres du mouvement Cobra. Dessins et objets insolites tapissent les murs des trois salles en enfilade. Après le repas, visite des Archives de la Ville de Bruxelles, où une sélection de livres, journaux, affiches et dessins sur la Commune a été spécialement préparée pour nous. A 16 heures, Jef et nos amis du comité de Bruxelles nous convierons à une promenade sur les traces des communards et des militants du mouvement ouvrier belge.
Le soir, rendez-vous à un « dîner solidaire », pour faire plus ample connaissance avec nos amis belges, à la salle Sacco et Vanzetti, près de la Grand Place.
Le lendemain dimanche, grande balade de la place du Grand-Sablon à la place

Plaque commémorant le premier domicile 
de l’écrivain sur la Grand-Place
du Jeu-de-Balle, où se tient le marché aux puces, appelé « vieux marché » par les Bruxellois. 
Retour à la Grand-Place pour prendre l’apéritif dans l’un des plus beaux édifices de l’architecture gothique de Belgique : l’Hôtel de Ville (construit entre 1402 et 1455). Déjeuner à La Kasbah, un restaurant marocain du centre.
L’après-midi est consacré à la visite de La Fonderie, Musée bruxellois des industries et du travail (lafonderie.be), édifié sur le site de l’ancienne compagnie des bronzes de Molenbeek-Saint-Jean. Créée en 1883, par un collectif d’habitants et d’historiens engagés, La Fonderie a pour objectif de préserver et de faire connaître la mémoire industrielle de Bruxelles et celle, plus générale, du travail sous toutes ses formes.
Puis ce sera l’heure du retour pour Paris, où l’arrivée est prévue autour de 20 h.
Si vous n’êtes pas encore inscrit, vérifiez s’il reste encore des places auprès du secrétariat de l’association, au 01 45 81 60 54 ou par courriel : amis@commune1871.org
JOHN SUTTON
LES COMMUNARDS À BRUXELLES
Environ 2500 proscrits de la Commune résident à Bruxelles et dans ses

Les galeries du Roi et le passage des Princes 
furent des lieux de rencontre prisés des communards.
faubourgs, entre 1871 et 1880 (date de l’amnistie) [2]. Parmi eux, 62 % exercent une profession manuelle, 18 % une profession intellectuelle, 12 % sont dans les affaires, 3 % dans les professions diverses, 2 % sans profession ou rentiers et 3 % de profession inconnue.
Les ouvriers spécialisés proscrits contribuèrent au tracé des boulevards du centre, à la construction du monumental Palais de Justice, de la Bourse et des serres de Laeken. Les communards appartenant aux professions dites « intellectuelles » trouvèrent à s’employer comme « rédacteurs de petits journaux intermittents, acteurs de théâtre, artistes-peintres, chevaliers d’industrie » [3]. Ils « formaient à Bruxelles, en 1872-1873, une colonie qui tenait ses quartiers aux galeries Saint-Hubert, à la Grand- Place, à la rue des Bouchers, à la place de la Monnaie, en résumé dans l’étroit quadrilatère où existait une vie nocturne ». Parmi les figures marquantes de la proscription, citons Jules Vallès, arrivé en Belgique en 1879, où il crée les journaux La Rue et La Commune. Son ami Georges Cavalier, surnommé Pipe-en- bois, est arrivé dès 1872. L’anarchiste Elisée Reclus enseignera la géographie à l’Université Nouvelle de Bruxelles jusqu’à sa mort en 1905. Les communards se réunissaient dans les estaminets comme la Taverne Saint-Jean, la Maison des Brasseurs ou la Maison du Cygne, sur la Grand-Place, où Marx a rédigé une partie du Manifeste du Parti communiste, où il a fêté le nouvel an 1848 et où sera fondé le Parti ouvrier belge en 1885.
JS


[1] Les Communards en exil, Etat de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs entre 1871 et 1880. Cahiers bruxellois, 1971
[2] Le Bruxelles des Révolutionnaires de 1830 à nos jours, sous la direction d’Anne Morelli. CFC éditions, 2016
[3] F. Sartorius et J.L. de Paepe, Etat de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs (1871-1880). Cahiers bruxellois, 1971.




Voici donc les photos, présentées sous le titre "photos de Jacqueline" dans le Cloud d'Orange:































































































Cliquez sur le calendrier pour découvrir
 ce qui s'est passé un
18 octobre
pendant la vie d'Edouard Vaillant




Projets en cours  pour promouvoir Edouard Vaillant


Salons du livre




Dimanche 22 octobre 2017: Sagonne (?)
14h>19h
LES AUTOMNALES DU LIVRE Sagonne (18)
Espace culturel Simonne et Jean Lacouture


Samedi 18 novembre 2017: Vierzon (?)
SALON DU LIVRE 
Centre des Congrès


Dimanche 19 novembre: Henrichemont
10h > 18h
SALON DU LIVRE Henrichemont (18)
Salle polyvalente




Rentrée littéraire de septembre 2016 
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome II : Le grand socialiste.



500 p.  19,80 €
560g  
les 2 volumes 1044g 


















Conférence Club des retraités MGEN BOURGES
Jeudi 9 mars de 14h30 à 17h
Salle de la MGEN
13 rue Michael Faraday 
18000 Bourges







vaillantiser v tr dir 
Action de redonner tout son lustre, tout son éclat, toute son importance, à une personnalité qui la méritait amplement et que l’histoire avait oubliée malencontreusement sur le bord de son chemin. 
Plus simplement :
Action de remettre dans la lumière de l’histoire quelqu'un qui en avait été indûment écarté.  

Ex : "C’est en 2015 que pour la première fois on a vaillantisé quelqu’un, et ce quelqu’un, c’était Edouard Vaillant lui-même." 


Employé absolument, le verbe a pour complément d'objet implicite le nom propre "Vaillant". 

Ex : "Le dernier numéro de notre bulletin  vaillantise." 


N’hésitez pas, qui que vous soyez, à l'employer partout par exemple dans des phrases du genre : Ils veulent vaillantiser Vaillant, etc. 


Et bien entendu le dérivé "vaillantisation" en découle naturellement. 




TOUTES NOS DATES IMPORTANTES




Rentrée littéraire de septembre 2015
Je te parle au sujet d'EDOUARD VAILLANT
Tome I : La tête pensante de la Commune.



374 p.  18,80 €
484g  
les 2 volumes 1044g 








L'EDITEUR



LES POINTS DE VENTE

18

Vierzon 

 Maison de la presse Catinaud  (9 rue Voltaire)


 Espace culturel Leclerc  (48 avenue de la République)


 Presse tabac Mongeot (4 rue du Mouton)



Bourges 

 La Poterne


Cultura Saint-Doulchard


 Centre commercial Carrefour Bourges 












36

Châteauroux 

 Cultura Saint-Maur



En voir plus :

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/09/1907-mort-de-sully-prudhomme.html



COMPTES-RENDUS DU LIVRE


11 3 16   JEAN ANNEQUIN BLOG COMMUNE DE PARIS

29 2 16  HENRICHEMONT GIBLOG

1 11 15  MAGAZINE A VIERZON

20 10 15    DIX-HUIT BERRY REPUBLICAIN LA BOUINOTTE

28 08 15    BLOG VIERZONITUDE
http://www.vierzonitude.fr/2015/08/jean-marie-faviere-auteur-de-je-te-parle-au-sujet-d-edouard-vaillant.html




DOSSIER DE PRESSE

http://vaillantitude.blogspot.fr/2015/10/1854-naissance-de-rimbaud.html




La pensée d’Edouard Vaillant représente l’adaptation la plus parfaite du socialisme scientifique à notre tempérament national. 
(Jean Jaurès)




Vaillant n'est pas seulement un grand homme pour Vierzon, il est un grand homme pour l'histoire.

                                                                                                              (Vaillantitude)



La vaillantisation est une entreprise collective qui rassemble, et c'est tant mieux, des personnes de convictions différentes et variées qui ne regardent qu’elles. Les rapprochements avec l’actualité récente et les éventuels commentaires personnels induits n’engagent que l’auteur du blog et lui seul. 



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